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si on peut appeler ça une nouvelle... - par jules le 04/04/2005 @ 14:41

L'imposture scientifique
Toute science invente, pour se développer et comprendre l'état physique du monde ses concepts, qualifiés de postulats (ou d'axiomatique). La réflexion, ou la recherche expérimentale, permettent de préciser ces concepts et d'aboutir à une meilleure connaissance et une meilleure maîtrise de techniques devant améliorer la vie de l'humanité. La science économique n'échappe pas à cette démarche, sauf que l'objet étudié ne dépend pas de lois de la nature préexistant à l'observation, l'objet étudié dépend du comportement des hommes.C'est ce que les économistes, et avec eux les preneurs de décisions économiques et financières voudraient nous faire oublier, et o­n peut s'apercevoir qu'ils y réussissent assez bien : qu'on pense simplement à l'aveu d'incapacité des pouvoirs politiques devant les décisions, qualifiées d'inévitables parce que dictées par des lois transcendantes.Les postulats économistes des ultra libéraux sont simples : l'économie est gouvernée par des lois aussi inexorables que la gravitation universelle et l'une d'elles est que la conjonction des égoïsmes aboutit au bien collectif et les consommateurs comme lesproducteurs sont parfaitement « rationnels » (entendons par là qu'ils savent ce qui est bon pour eux et donc prendront des décisions finalement conformes au bien public). Sur de telles bases les conclusions sont présentées comme l'étaient les vérités révélées. Elles sont à l'origine de l'intégrisme économique: l'économismeDès lors le sacro saint marché global et mondialisé, c'est à dire le lieu d'échange des biens et des services produits, devient la fin et les moyens de l'activité humaine, voire de la civilisation. Toutes les notions employées par les tenants (J'allais dire les souteneurs) du tout puissant marché sont mal définies et souvent confuses et interchangeables : les prix, les coûts, la valeur sont employés indifféremment pour justifier et imposer le productivisme, indépendamment des véritables besoins, qui devraient être démocratiquement choisis. o­n débouche sur le gaspillage, le massacre des ressources non renouvelables, l'adoption de technologies dangereuses pour la vie et la survie de l'humanité (Tchernobyl, Seveso, Bhopal, sans parler des OGM (je ne parle pas de la recherche) uniquement développées pour le profit de ceux qui les fabriquent, le nucléaire à tout crin producteur de déchets dont o­n ne peut se débarrasser etc.).

Le simple comptage des biens et services (on ne saurait parler de comptabilité) devient le seul critère de l'utilité sociale et o­n baptise son développement annuel : la croissance. O­n rappellera ici que dans ce comptage o­n inclut les accidents de la route, les dépenses de maîtrise des catastrophes écologiques etc. : plus il y en a, plus la croissance sera forte !
O­n laisse entendre que cette croissance peut, et doit être illimitée ce qui est manifestement une absurdité mathématique.

Générée par l'activité humaine, l'économie doit être maîtrisée par l'activité humaine et donc par la politique, qu'aucune vérité « révélée » ou loi « transcendante » ne doit entraver. Un changement «culturel », donc moral et politique, est indispensable pour envisager enfin l'économie pour ce qu'elle doit être: un ensemble de techniques et d'instruments pour assurer l'organisation de la production et des échanges de biens et de services susceptible de mener à une société d'individus responsables, solidaires, capables de satisfaire leurs besoins raisonnés sans mettre à mal la biosphère dans laquelle vivent et vivront toutes les générations actuelles et futures. Ni marché mondialisé pour le seul profit de quelques intégristes, ni régulations autoritaires et technocratiques qui ne répondent qu'à l'appétit de domination de quelques uns. L'utopie d'aujourd'hui doit devenir la réalité de demain, faute de quoi nous irons vers la barbarie et des catastrophes irréversibles.

Enfin pour mémoire :

"Le libéralisme est-il rationnel ?
Les adversaires du libéralisme, et notablement les altermondialistes, font beaucoup trop d’honneur à la pensée libérale, en la créditant d’un projet rationnel de protection des riches contre les pauvres. Cette réalité est indéniable, mais si tel était le clivage fondamental, tout serait beaucoup plus simple. En fait, le problème est bien plus grave qu’un simple conflit d’intérêts. Les auteurs du projet de Constitution européenne n’ont pas commis l’incongruité d’intégrer à la Loi fondamentale des dispositions qui relèvent de la politique courante, dans le dessein machiavélique d’enrichir les uns et d’appauvrir les autres. Ils se sont comportés en croyants d’une religion aux divinités incertaines mais suffisamment impérieuses pour anesthésier les consciences. Nous n’avons pas affaire à un texte rationnel, mais à un authentique délire, quintessence des croyances, fantasmes, phobies.


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